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RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : URGENCE ABSOLUE !!

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PiJo:
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : URGENCE ABSOLUE !!

               

Sur notre planète, l'humanité est aussi insignifiante que nocive. Les humains constituent 0,01 % de la vie sur Terre – mais ça ne les empêche pas de saccager le reste.

Nous ne formons qu'une infime partie de la biomasse. Mais le fait de représenter 0,01 % de la vie sur Terre ne nous empêche pas d'avoir une empreinte écologique conséquente.

Sur Terre, l'humain est donc minuscule mais son pouvoir de nuisance est grand. Au total, 7,6 milliards d'hommes et de femmes vivent sur terre. Mais depuis la naissance de la civilisation, 83 % de la faune et la moitié de la flore ont déjà disparu, selon une des études les plus complètes sur le sujet.

"J'espère que ces résultats offriront à l'opinion publique une perspective sur le rôle dominant joué par l'humanité sur la Terre", a expliqué au Guardian le professeur Ron Milo qui a dirigé la recherche. Les transformations de nos écosystèmes par les activités humaines ont conduit les scientififiques à nommer une nouvelle ère géologique, l' Anthropocène.

Des solutions, il y en a !

Les mesures de bon sens :

- réduire la population entre 3.5 et 4.5 milliards (contrôle et gestion des naissances) et la maintenir à ce niveau
- permettre à tous l'utilisation d'énergies nouvelles et non polluantes sans craintes des gouvernements, lobbies qui arpentent les couloirs de Bruxelles et donnent de grosses enveloppes  à nos ministres pour le vote de lois en leur faveur, ou companies ayant le monopole de l'énergie (carburants, électricité, eau, gaz, ...).
- réduire le tourisme international à une quantite acceptable pour la nature à se régénérer (moins d'avions, moins de pollution, moins de béton, moins de routes, moins de déforestation, moins de détritus, ...) et favoriser le tourisme local.
- réduire de 90% la consommation de viande
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Plus d'infos çi-dessous ...



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Source : http://www.mtaterre.fr/dossiers/le-changement-climatique/quelles-solutions-pour-le-climat

Quelles solutions pour le climat ?
Jaques Le GOFF / ADEME

Oui, il y a plein de solutions ! Et pour relever le défi, nous avons deux leviers entre les mains : s’attaquer aux causes du réchauffement climatique et en limiter les conséquences.



S’attaquer aux causes

C’est la priorité des priorités ! Pour cela, il faut limiter au maximum nos rejets de gaz à effet de serre, surtout ceux de CO2. Tout le monde doit s’y mettre !

Chacun de nous peut aider à limiter les émissions de gaz à effet de serre. Il suffit d’adopter de bons réflexes comme : éviter le gaspillage, réduire sa consommation d’énergie en isolant son logement, en s’équiper d’appareils économes en énergie, se déplacer le moins possible en voiture, en scooter ou en avion, préférer les fruits et légumes locaux et de saison...

De leur côté, les dirigeants discutent du futur de la planète lors de conférences internationales, notamment lors des Conférences des Parties (COP). Dans leur pays, ils doivent ensuite trouver des compromis entre tous les acteurs de la société pour réaliser les engagements qu’ils ont pris.

Les industriels ont déjà amélioré leurs processus de fabrication pour faire des économies d’énergie et réduire le poids des matières premières et des emballages. Certains mettent au point des produits moins polluants et des produits éco-conçus dont toutes les étapes de la vie du produit (de sa fabrication à son élimination) sont plus respectueuses pour l’environnement.

 
Réduire de 90% la consommation de viande

La production agroalimentaire, consommatrice d'eau et source de déforestation, est un facteur majeur de réchauffement climatique.

La consommation globale de viande devra être réduite drastiquement si le monde veut agir contre le réchauffement climatique. C'est le constat d'une étude parue dans la revue Nature et consacrée à l'impact environnemental de ce que nous mangeons. La production agroalimentaire - consommatrice d'eau et source de déforestation - est un facteur majeur de réchauffement climatique. Pour préserver l'environnement, les pays développés en particulier devraient réduire de 90% leur consommation de viande, ont calculé les chercheurs.
Nourrir une population en pleine expansion

L'élevage en particulier a un fort impact sur la santé de la planète, les animaux générant de fortes émissions de méthane qui contribuent largement au réchauffement. Par ailleurs, produire de la viande est aussi synonyme de consommation d'eau: pour produire 500 grammes de bœuf, il faut près de 7.000 litres d'eau.

"Aucune solution à elle seule ne suffira à nous garder dans 'les limites planétaires', souligne Marco Springmann, de l'université d'Oxford. Mais si toutes les solutions étaient mises en œuvre ensemble, il pourrait être possible de nourrir de façon durable une population en pleine croissance". Alors que l'ONU vient de publier un bilan scientifique alarmant sur l'accélération du réchauffement climatique, le scientifique ajoute que "sans action concertée, les impacts environnementaux de notre alimentation pourraient croître de 50 à 90% d'ici 2050 du fait de la croissance de la population et de régimes toujours plus riches en graisses, sucre et viande".
Nécessaires réformes politique et industrielle

Par ailleurs, les scientifiques précisent que réduire de moitié le gaspillage alimentaire dû à de simples problèmes de gestion, permettrait d'endiguer les répercussions environnementales de 16%. Pour Marco Springmann, "il faut une approche globale, en terme de politiques et d'industrie, pour permettre ces changements des modes d'alimentation, pour les rendre plus sains, plus axés sur les végétaux et le plus attrayants possible pour le plus grand nombre".


Limiter les conséquences

Limiter les conséquences du changement climatique, c’est s’organiser pour mieux prévoir les cyclones, protéger les côtes menacées par l’élévation du niveau de la mer, sauvegarder les espèces animales, cultiver des plantes adaptées au changement climatique local, sauvegarder la faune et la flore sauvages…

Demain se prépare dès aujourd’hui ! Il n’est pas question de se remettre à vivre comme nos grands-parents. Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère, une ère où nous serons moins gaspilleurs, plus respectueux de la planète.

 
Nous tous au quotidien

Au quotidien, tous nos gestes, même ceux qui nous paraissent les moins importants, ont un impact sur le changement climatique. Par exemple :

    ouvrir la fenêtre plutôt que de mettre en marche la climatisation ou le ventilateur ;
    économiser l’eau ;
    privilégier la marche à pied et le vélo à la voiture ;
    choisir des objets écolabellisés et éviter les produits jetables et suremballés ;
    ne pas surchauffer les logements.

Les collectivités s’engagent

Certaines régions, comme l’Île-de-France, mettent en place des dispositifs tels que des Plans de déplacements urbains. Ils permettent de faciliter les déplacements en développant les transports collectifs, la marche et le vélo !

D’autres collectivités mettent en place des solutions pour préparer les villes aux fortes chaleurs : amélioration de l’isolation des bâtiments, réduire l’exposition au soleil, végétalisation de certaines zones.
Les entreprises aussi s’engagent

Pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et faire des économies, les entreprises incitent chacun d’entre nous à :

  -  réduire l’usage de la voiture individuelle pour aller au travail ;
  -  favoriser la marche, le vélo, les transports en commun, l’intermodalité train-vélo ;
  -  promouvoir le covoiturage et l’autopartage ;
  -  encourager le télétravail et des horaires plus souples.




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Source : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/030951523282-pour-des-solutions-naturelles-au-rechauffement-climatique-2135460.php

Pour des solutions naturelles au réchauffement climatique
Justin Adams / directeur général monde pour les terres à Nature Conservancy   
Le 04/12/2017



« On estime à globalement 20 millions de km² la surface de la terre victime de dégradation ou de déforestation. »

LE CERCLE/PROJECT SYNDICATE - La protection des forêts, une meilleure utilisation des sols et une réforme de l'agriculture permettraient de réduire nos émissions de CO2.

La bonne gestion des terres agricoles, des forêts et des zones côtières est la clé de la réponse au réchauffement climatique. L'agriculture, la sylviculture et les autres usages des sols sont à l'origine d'environ un quart des émissions de gaz à effet de serre. Une gestion durable des sols fournirait plus du tiers de la réduction à court terme d'émission de ces gaz qui serait nécessaire pour que le réchauffement ne dépasse pas de plus de 2 °C son niveau préindustriel - valeur cible qui figure dans  l'accord de Paris sur le climat.

L'un des moyens de lutte le plus prometteur contre le réchauffement climatique réside dans ce que l'on appelle les solutions climatiques naturelles : la protection, la restauration et l'amélioration de la gestion des sols, de manière à accroître le stockage du carbone et à limiter les émissions de gaz à effet de serre dans la nature. Une nouvelle étude réalisée conjointement par mon organisation, Nature Conservancy, et 15 institutions d'importance majeure décrit en détail tout le potentiel de ces solutions.

Protéger et reboiser

La protection des frontières forestières (les forêts à l'état d'origine qui servent de réservoir naturel de carbone) est l'une de ces solutions primordiales. Les forêts des zones tropicales et de l'hémisphère nord, les savanes et les écosystèmes côtiers stockent d'énormes quantités de carbone qui se sont accumulées au cours des siècles. Quand ces zones subissent une perturbation, elles libèrent ce carbone. La préservation de cet habitat frontalier permet également de réguler les flux des cours d'eau, de réduire les risques d'inondation et de maintenir la diversité.

    "Planter davantage d'arbres permettrait de capturer trois gigatonnes de CO2 chaque année."

La reforestation est une autre solution naturelle majeure. On estime globalement  à 20 millions de km² la surface de la terre victime de dégradation ou de déforestation. Les arbres constituant le meilleur piège à carbone qui puisse exister, la réduction de la déforestation diminuerait de manière significative la quantité de CO2 dans l'atmosphère. Selon nos estimations, le simple fait de planter davantage d'arbres permettrait de capturer trois gigatonnes de CO2 chaque année - l'équivalent des émissions de 600 millions de voitures !

Arrêter la déforestation

La réforme de l'agriculture constitue une troisième solution naturelle. De la terre à la fourchette, le secteur alimentaire est un contributeur majeur du réchauffement climatique par les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre dont il est la cause, ainsi que par ses effets négatifs sur la santé des sols et la déforestation dont il est à l'origine.

Reconnaissant ces risques, 23 entreprises d'envergure mondiale (dont Nestlé, McDonald's, Tesco et Unilever) se sont récemment engagées à arrêter la déforestation dans la savane du Cerrado au Brésil. Cette région, le quart du pays, subit la pression croissante liée à la production de boeufs, de soja et d'autres matières premières, ainsi que des infrastructures correspondantes.

Ainsi que le montre l'engagement en faveur du Cerrado, la collaboration des Etats et des entreprises pour améliorer l'usage des sols est particulièrement efficace. Les solutions climatiques naturelles pourraient réduire de 11,3 milliards de tonnes par an les émissions de CO2 - selon notre évaluation, l'équivalent d'un arrêt total de la combustion du pétrole.

Une étude récente montre que si le Brésil mettait fin à la déforestation d'ici 2030, son PIB augmenterait de 0,6 %, soit 15 milliards de dollars. Les villages récolteraient les bénéfices secondaires de l'application des solutions climatiques naturelles : revitalisation des zones rurales, amélioration de la sécurité alimentaire et de l'approvisionnement en eau, gain de résilience des zones côtières.

Pourtant, malgré les données qui montrent tout l'intérêt d'une meilleure utilisation des sols, nous n'en tirons pas toujours les conséquences. En 2016, la déforestation a fait un bond spectaculaire de 51 %, ce qui représente la surface de la Nouvelle Zélande. Nous devons lutter contre cette tendance et aider le monde à comprendre qu'un meilleur usage des sols ne se limite pas à une simple question conservatoire.

Certains pays vont dans la bonne direction. Le gouvernement indien par exemple met 6 milliards de dollars à la disposition des Etats du pays pour la lutte contre la déforestation. Le gouvernement indonésien a créé une agence spécialisée dans la protection et la restauration des tourbières, des marais et marécages dont la capacité de stockage du CO2 est considérable. Mais il y a des exceptions. Parmi les 160 pays qui se sont engagés à appliquer l'accord sur le climat, seuls 36 mentionnent la gestion de l'usage des sols dans leur stratégie de réduction des émissions.

    "La vie de centaines de millions de personnes est liée à ces écosystèmes."

Il ne sera pas facile de vaincre cette inertie, d'autant que l'étendue, le type et l'accessibilité des forêts, des fermes et des zones côtières varient d'un lieu à l'autre. La vie de centaines de millions de personnes est liée à ces écosystèmes, aussi les projets de restauration de la couverture forestière et de l'amélioration de la santé des sols nécessitent-ils une planification soigneuse - une entreprise de taille pour nombre de pays.

Encourager l'innovation et l'entrepreneuriat

Une manière de faire avancer les choses, notamment dans le secteur agricole, serait de supprimer ou de réorienter les subventions qui poussent à une consommation excessive d'engrais, d'eau ou d'énergie dans l'agriculture. Comme l'ont rappelé des responsables indiens à leurs pairs lors d'une rencontre de l'Organisation mondiale du commerce au début de l'année, on ne pourra entamer de véritables réformes agricoles que lorsque les pays riches réduiront les « subventions trop importantes en proportion » qu'ils accordent à leurs agriculteurs.

Encourager l'innovation et l'entreprenariat peut aussi favoriser une meilleure stratégie. De nouveaux processus et de nouvelles technologies dans l'aménagement du paysage, l'analyse des sols, l'irrigation et même les protéines alternatives telles que la viande à base de plantes confèrent un caractère plus durable à l'agriculture et à l'usage des sols. De même, l'évolution du secteur de la construction qui s'oriente vers des produits comme le bois lamellé-croisé (qui stocke le carbone produit par le chauffage) peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Enfin, il faut investir beaucoup plus dans les solutions climatiques naturelles. Le programme REDD +  de l'ONU finance dès maintenant la protection des forêts, tandis que le Fonds vert pour le climat s'est engagé à y contribuer à hauteur de  500 millions de dollars. Mais le financement public d'un usage durable des sols reste insuffisant. Selon la Climate Policy Initiative, le financement public en faveur de l'agriculture, de la sylviculture et de l'amélioration de l'usage des sols a atteint à peine 3 milliards de dollars en 2014, contre 49 milliards pour les énergies renouvelables et 26 milliards pour les économies d'énergie.

Lors de la conférence de l'ONU sur le réchauffement climatique  (COP 23) qui vient de se terminer à Bonn, les dirigeants de la planète ont réaffirmé la nécessité de prendre en compte la gestion des forêts, des terres agricoles et des zones côtières pour faire face au réchauffement climatique. Maintenant qu'il existe un véritable consensus, les gouvernements doivent agir.

Ce texte est publié en collaboration avec Project Syndicate, 2017 -  Pour des solutions naturelles au réchauffement climatique

Justin Adams est directeur général monde pour les terres à  Nature Conservancy




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Source : https://sites.google.com/site/tpeluttequotidienne/

Lutte quotidienne contre le réchauffement climatique

Aujourd'hui, l'écologie prend une place de plus en plus grande dans notre vie, que ce soit dans les médias par l'intermédiaire des études scientifiques concernant le réchauffement climatique ou encore l'émergence des publicités pour produits à caractère écologique, ou  les discussions de tous les jours. Le réchauffement climatique, fléau que nous avons nous mêmes engendré, est en train de condamner la planète sur laquelle nous vivrons et la terre que nous laisserons à nos enfants (voir vidéo ci-dessous). La lutte contre le réchauffement climatique est donc dès maintenant un impératif qu'il nous faut mettre en place dans les plus brefs délais.

   "Ce que nous mangeons, les moyens de transport que nous utilisons, la façon dont nous nous chauffons...; voilà autant d'actions qui nous lient à notre environnement. Aucune action individuelle n'est dérisoire. Chaque geste compte. Essayons, le temps faisant, d'améliorer nos comportements, échangeons nos bonnes idées et nos bonnes pratiques. Multipliées à l'échelle d'un pays, elles contribueront à réduire l'impact des activités humaines sur la planète." nous dit par exemple Nicolas Hulot dans Le Petit Livre Vert Pour la Terre, distribué par sa fondation pour l'écologie.
 
   Face à tous ces appels à devenir des éco-citoyens, nous pouvons nous demander comment nous pouvons lutter au quotidien contre le réchauffement climatique ?

   Pour cela, nous allons donc montrer les différents gestes éco-citoyens pouvant être effectués dans chaque pièce de notre habitat ainsi qu'à l'extérieur dans nos activités quotidiennes.


Les 10 commandements de l'écologiste :

1. L'énergie, tu économiseras

2. Tes déchets, tu recycleras

3. Tu ne pollueras point

4. Des produits locaux et biologiques, tu consommeras

5. L'énergie propre, tu utiliseras

6. Ton environnement, tu respecteras

7. L'eau, tu ne gaspilleras pas

8. Les énergies renouvelables, tu encourageras

9. Ton logement, tu isoleras

10. Ton impact sur l'environnement, tu limiteras



Vidéo : Réchauffement climatique




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Source : http://www.conservation-nature.fr/article3.php?id=115

Lutte contre le réchauffement climatique au quotidien


De simples petits gestes quotidiens peuvent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En consommant de l'énergie et par nos achats quotidiens, nous provoquons directement ou indirectement des émissions de gaz à effet de serre.


La lutte contre le réchauffement climatique ne doit pas être la seule initiative des gouvernements et des entreprises, mais également des particuliers. De simples petits gestes quotidiens des 6,8 milliards d’habitants de la planète peuvent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables des changements climatiques.
En consommant de l'énergie (voiture, chauffage, appareils ménagers...) et par nos achats quotidiens, nous provoquons directement ou indirectement des émissions de gaz à effet de serre.

Changer ses habitudes de transport

Pour les petits trajets quotidien, il est préférable d’utiliser des modes de transport non motorisés (marche, vélo, roller…) ou les transports en commun (bus, train, tramway,…).
En France, les transports sont à l’origine d’un tiers de la consommation totale d’énergie. Ils sont aussi responsables d’une part importante de la pollution de l’air. La consommation de carburant engendre par exemple 35 % des émissions de CO2.
Les véhicules particuliers sont responsables de 14% des émissions nationales. Alors que les émissions françaises ont diminué de 0,8% les émissions dues aux véhicules particuliers ont augmenté de 17% entre 1990 et 2004.

Pour les trajets nationaux, il est préférable d’utiliser le train plutôt que l’avion. En effet, ce dernier est beaucoup plus émetteur de gaz à effet de serre que le train.
Le transport aérien a un double impact sur le climat, non seulement à cause de la consommation de kérosène (rejet de CO2) mais également des traînées de condensation qui augmentent la formation de nuage et contribuent au réchauffement de la surface de la planète.


Le transport aérien et son impact environnemental

✈1 aller/retour Paris-New York = 1 tonne de CO2 = 1 logement chauffé pendant 1 an


Pour l’achat de votre voiture, préférez une voiture émettant peu de gaz à effet de serre. Par conséquent, il est préférable d’éviter les voitures à grosses cylindrées ou l’utilisation de voiture de type 4x4 en ville.
Les émissions de Gaz à Effet de Serre et de CO2 augmentent en fait dans le secteur automobile pour une double raison: un effet de masse et un effet de parc. L’effet de masse est lié à l’augmentation continue du parc automobile français (nombre total de voitures en circulation). La seconde raison de l’augmentation des émissions de CO2 liées au transport tient dans l’effet de parc. Car en fait, malgré les bonnes intentions et les discours officiels, les constructeurs automobiles construisent des voitures toujours plus puissantes, plus lourdes, plus grosses et qui émettent toujours plus de CO2. Que l’on pense ici aux 4×4 dont le développement semble ne connaître plus de limites. Les immatriculations de ces tout-terrain ont progressé de 22% en France en 2007 et ce malgré leur image anti-écologique et l’apparition de taxes spécifiques.

La climatisation automobile émet des gaz frigorigènes néfastes pour le climat. Il est recommandé d’éviter au maximum son utilisation.
D'après l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), les climatiseurs fonctionnent avec des fluides frigorigènes à base d'hydrofluorocarbones (HFC) dont le pouvoir de réchauffement est 2 000 fois plus élevé que celui du CO2, le plus connu des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. La climatisation peut avoir des effets désastreux pour l'atmosphère en accélérant le réchauffement climatique.

Achetez des produits plus respectueux

Pour vos produits alimentaires, le choix doit être fait parmi des produits locaux.  Les fruits et légumes doivent être de saison, achetés à la période où ils arrivent à maturité et non cultivés sous serre.
Pour limiter les émissions lors de nos achats, choisissons les produits qui voyagent le moins, ceux qui demandent moins d’énergie pour être fabriqué ou pour pousser (les légumes et les fruits de saison, par exemple), ceux qui comportent moins d’emballage, ceux qui se recyclent le mieux. Plus le produit est importé de loin, plus les émissions de CO2 sont importantes. En effet, le transport de marchandises nécessite la combustion de fioul et de kérosène.
Pour finir : éviter les produits chinois de toutes sortes, leur basse qualité les mène rapidement à la poubelle, augmentant la pollution environnementale et les coûts de recyclage.

Isolation et chauffage du domicile

Une meilleure isolation des murs et des plafonds ainsi qu’un choix adapté de fenêtres, permettra une réduire les émissions de gaz à effet de serre et votre consommation d’électricité en réduisant les déperditions thermiques.
La production d’énergie est fortement émettrice de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique : une bonne isolation contribue à lutter contre le réchauffement climatique. De plus, une bonne isolation thermique permettra de baisser substantiellement la facture d’électricité ou de chauffage, et offre un meilleur confort : pas de "murs froids", condensation d’eau, humidité...

En plus de l’isolation thermique, vous pouvez agir pour l’environnement et votre portefeuille en évitant de surchauffer votre logement. La réduction de la température d’un seul degré permettra de faire de réelles économies.
Bien gérer le chauffage, c’est aussi surveiller la température dans la maison. Nos pièces sont souvent surchauffées : il est plus sain de vivre dans une maison chauffée à 19 °C qu’à 21 °C.

Il est préférable d’utiliser des modes de chauffage écologique en remplacement des modes traditionnels. Un large choix de chauffage respectueux de l’environnement est disponible comme le chauffe-eau solaire, la géothermie ou encore le chauffage au bois.
Le chauffage est le premier poste de consommation dans l'habitat. Il représente en moyenne plus de 2/3 des consommations d'énergie domestiques. Cependant, il peut avoir un impact très variable sur les émissions de gaz à effet de serre. En France, le chauffage électrique a un impact moindre car il utilise essentiellement l'énergie nucléaire faiblement émettrice. En revanche, le chauffage au gaz et encore plus le chauffage au fioul ont un réel impact car ils sont directement émetteurs de gaz à effet de serre.

Réduire sa consommation électrique

Lors de l’achat de produits électroménagers, veillez à choisir des produits consommant peu d’énergie (Classe A par exemple).

Pour votre éclairage domestique, il est préférable d’acheter des ampoules basse consommation qui consomment cinq fois moins d’énergie et qui durent huit fois plus longtemps.
Il faut cinq fois plus d'énergie pour fabriquer des ampoules économiques que pour la production d'ampoules à incandescence. Au total cependant, le bilan écologique est meilleur pour les ampoules économiques, au vu de leur durée de vie et de leur faible consommation énergétique. Il faut impérativement recycler les lampes à basse consommation. Elles contiennent en effet des poudres toxiques.
A nouveau, évitez les produits d'éclairage fabriqués en Chine et leur durée de vie très courte.

La multiplication des appareils en veille (télévision, lecteur dvd, chaine hifi,…) augmentent considérablement la consommation électrique du logement. Il est donc préférable d’éteindre complètement les appareils plutôt que de les laisser en veille.
La veille de votre téléviseur peut représenter jusqu’à 70 % de la consommation électrique totale de l’appareil.

Trier ses déchets

Le tri des déchets ménagers permet de limiter la quantité d’ordures mises en décharges, de favoriser le recyclage (verre, papiers, cartons,…) et éventuellement de fabriquer son propre compost à partir des épluchures.
L’incinération avec valorisation énergétique émet quatre fois moins de gaz à effet de serre que la mise en décharge. Le recyclage contribue aussi à cette diminution. Valorisons nos déchets organiques en les compostant : ils remplaceront les engrais chimiques dans le jardin.

Réduire sa consommation d’eau

La consommation d’eau peut être réduite au quotidien en fermant les robinets entre deux utilisations, en réutilisant l’eau utilisée pour laver les fruits et légumes pour arroser votre jardin, en entretenant régulièrement vos robinetteries pour éviter les fuites, en prenant des douches plutôt que des bains ou encore en utilisant un chasse d’eau économique.
L’épuration de l’eau nécessite l’utilisation d’énergie, et est donc responsable indirectement de production de gaz à effet de serre.




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Source : http://mashable.france24.com/monde/20170712-etude-solution-lutte-rechauffement-climatique-enfant

La meilleure solution contre le réchauffement climatique, c’est de faire moins d’enfants
par Louise WESSBECHER
12 juillet 2017


Il serait peut-être temps qu'on change un peu plus profondément notre mode de vie pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, comme le soutient cette nouvelle étude.

Les vraies solutions pour lutter contre le réchauffement climatique ne sont pas forcément celles qu’on croit.

Une nouvelle étude, menée par les chercheurs Seth Wynes, de l’université de British Columbia au Canada, et Kimberly Nicholas, de l’université de Lund en Suède, et publiée le 12 juillet sur le portail IOP Science, démontre qu’on ne fait pas tout à fait ce qu’il faut pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

Trier ses déchets pour les recycler ou utiliser des ampoules basse consommation, c’est bien. Mais en fait ce n’est pas le plus productif, expliquent les scientifiques, qui ont constaté que "les gouvernements de l’Union européenne, les États-Unis, le Canada et l’Australie se concentrent sur des recommandations de pratiques à l’impact faible sur le changement climatique".



Graphique sur l'impact de nos actions contre le réchauffement climatique, extrait de l'étude "The climate mitigation gap: education and government recommendations miss the most effective individual actions" publiée le 12 juillet 2017.

Quatre recommandations à fort impact :

Seth Wynes et Kimberly Nicholas listent alors quatre actions applicables dans notre quotidien qui ont, cette fois, un fort impact dans la lutte contre le réchauffement climatique – comprenez une vraie baisse d’émissions de gaz à effet de serre :

    Faire un enfant de moins : vous avez bien lu, la solution la plus impactante sur nos émissions de gaz à effet de serre serait de faire moins d’enfants. Les chercheurs ont calculé que lorsque l’utilisation d’ampoules à basse consommation "sauve" 0,10 tonne d’équivalent CO2 à l’année, faire un enfant de moins permettrait de sauver 58,6 tonnes d’équivalent CO2. "On reconnaît que ce sont des choix très personnels, a confié Kimberly Nicholas au Guardian, mais nous ne pouvons ignorer les conséquences de notre mode de vie actuel sur le climat."

    Vivre sans voiture : on le sait depuis longtemps, réduire notre utilisation de la voiture a une conséquence directe sur la pollution de l’air. Rien qu’en Europe, 1 kg d’équivalent CO2 est émis toutes les quatre secondes par les voitures en circulation, soit au total près de 5 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère par an, d’après le site Planetoscope. Les chercheurs rappellent qu’en plus, "marcher et faire du vélo peut réduire l’obésité."

    Éviter les trajets en avion : même combat que pour les voitures, surtout dans les pays riches. L’étude rapporte ainsi qu’un vol transatlantique par personne équivaut à une émission de 1,6 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

    Manger végétarien : enfin, avoir un régime alimentaire essentiellement basé sur les produits issus de la terre aurait aussi un impact important sur notre émission de gaz à effet de serre. Et lorsqu’on sait que, dans les pays développés, notre consommation de viande est cinq fois plus élevée que les recommandations des autoritaires sanitaires, cela ne pourrait que être bénéfique pour notre santé aussi, rappelle le Guardian.

Qu’on se le dise, il serait peut-être temps de réflechir à bouleverser un peu plus notre mode de vie si l’on veut ménager notre planète. Mais n’abandonnez pas pour autant vos "petites" actions du quotidien comme le recyclage ou l’abandon du sèche-linge. "Toutes ces choses sont bien aussi, rassure le scientifique Kimberly Nicholas, mais elles sont plus un commencement qu’une fin. Elles ne sont clairement pas suffisantes pour régler l’immense challenge climatique qui nous fait face."



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Source : https://www.cacommenceparmoi.org/400-et-plus
Ça commence par moi : Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde
par Julien Vidal



Julien Vidal : Ça commence par moi _ 365 actions concrètes et écolo


400 manières de changer le monde à l'échelle de l'individu selon ses talents, ses disponibilités, ses moyens.


- je regarde "nous sommes l'humanité"
- je loue mes vêtements de grossesse
- je marche pour le climat
- je prends conscience de mon alimentation
- je scanne mes produits cosmétiques
- j'emballe ma nourriture dans du bee's wrap
- je bois du café d'orge
- je fais ma cire coiffante
- je transforme mon opinion en don
- je donne mes cheveux à des associations
- je loue mes appareils électroniques
- je recycle mes lunettes
- je me démaquille à l'huile végétale
- série "autonomie alimentaire" - je jardine en permaculture
- série "autonomie alimentaire" - je cueille des plantes sauvages
- série "autonomie alimentaire" - je produis ma nourriture
- je reconditionne mes cartouches d'encre
- j'utilise une monnaie locale
- je m'achète une fontaine à eau gazeuse
- je soutiens le plan climat air energie
- je prépare un goûter zéro déchet
- je signe l'appel pour une constitution écologique
- je prépare mon kombucha
- je participe à un weekend warn
- je vais voir "on a 20 ans pour changer le monde"
- je végétalise le bord de ma fenêtre
- j'offre des cadeaux immatériels
- je fais mon kéfir de fruits
- les ressources pour aller plus loin
- je mesure la qualité de mon éco-conduite
- je me déplace en autostop
- je plante des arbres fruitiers dans ma ville
- je me forme aux enjeux climatiques
- j'assume mes responsabilités
- j'utilise une marmite norvégienne
- je recycle mes objets cassés
- je partage des objets avec mes voisins
- je ne cache pas ma joie
- je calcule mon empreinte forêt
- j'utilise des couches lavables pour mon bébé
- je deviens un écolo cool et marrant
- je vais manger dans un restaurant d'application
- l'argent ne fait pas le bonheur mais il fait le changement
- je rejoins la communauté péligourmet
- Je bouge tous les jours pour rester en forme
- J'ouvre un gîte zéro déchet
- je fabrique mon calendrier de l'avent zéro déchet
- j'achète des pneus rechapés
- je fabrique mon shampoing au shikakaï
- les 10 commandements du changement
- j'exige un smartphone responsable
- je vais à une disco soupe
- j'ajoute mes sites préférés à mes favoris
- je fais mon nutella maison
- je fais ma lessive aux marrons
- personne n'est parfait
- 12 mois, on fait le bilan
- je vais rencontrer des inconnus au social bar
- j'arrête l'eau du robinet quand je me brosse les dents
- je pratique le jeûne
- je mets des plantes dépolluantes chez moi
- je réduis ma consommation de sel
- je fabrique mon meuble en palette
- je fais mon fromage végétal
- je brasse ma propre bière
- je dynamise ma période de chômage
- série "bénévolat" - je jardine en ville
- série "bénévolat" - je récupère des invendus
- série "bénévolat" - je joue aux jeux de société avec des personnes déficientes visuelles
- je dis non à l’importation des gaz de schistes et sables bitumeux
- je répare mes objets cassés
- je profite des milles bienfaits de l'aloe vera
- je vais à la bibliothèque
- je participe aux états généraux de l'alimentation
- j'utilise un stylo rechargeable
- je réutilise le marc de café
- Série " les apps qui changent le monde "  - Je trouve l'inspiration pour cuisiner végétarien
- Série " les apps qui changent le monde "  - je donne des objets au lieu de jeter
- Série " les apps qui changent le monde "  - je vis une vie 100% Green

... et beaucoup d'autres !


Le site de Julien Vidal : https://www.cacommenceparmoi.org/







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