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Les plantes qui guérissent: ail, basilic, choux, citron, persil, poireau, tomate

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Les plantes qui guérissent (ail, basilic, choux, citron, persil, poireau, tomate)


>>> Liste alphabétique des plantes médicinales, de A a Z <<<
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La nature est généreuse, à bien y regarder l'homme y trouve de nombreux remèdes pour sa santé.

De tout temps l'homme s'est nourrit et soigné par la nature, utilisant les plantes dans leur intégralité, feuilles, écorces, racines, fleurs, pollens, sèves, fruits, graines, bourgeons, ...

Les modes de préparations sont tout aussi nombreux: infusion, décoction, macérâtion, crème, gel, extrait de plantes fraiches, huile essentielle, baume, onguent, cataplasme, compresse, ...

Il va de soit que l'origine Naturelle et Biologique des plantes est impérative à une utilisation thérapeutique.


AIL :



La gousse d'ail frais coupée en une rondelle et appliquée sur les cors, durillons et verrues, obtient de trés bons résultats.

Cette même gousse consommée régulièrement dans l'alimentation, à des vertues contre l'artériosclérose, elle fait baisser le taux de cholestérol.

L'ail est un excellent préventif aux maladies cardio-vasculaires.

L'ail est un anti-septique et bactéricide naturel.

L'ail était utilisé autrefois comme un vermifuge.



BASILIC :



Les feuilles ont des propriétés antispasmodiques, leur infusion parfumée est efficace contre les spasmes gastriques, les flatulences et les coliques. On les utilises également pour prévenir la nausée et les vomissements.

Ses vertus sédatives le font recommander contre l'anxiété et les insomnies.

Désinfectant, il est employé par certaines traditions dans le traitement des aphtes.


 
CHOU :



Le jus de chou frais stimule les éléments de défense de l’organisme contre les agressions extérieures.
Le chou guérit l’ulcère de l’estomac et cicatrise les muqueuses intestinales.

Il soulage les douleurs rhumatismales,la sciatique et les points de côté.

Le chou rouge est très efficace contre la bronchite, le catarrhe, les affections pulmonaires.

Des recherches récentes laisseraient supposer que le chou est un préventif du cancer.

Les alcooliques, tout comme les diabétiques, devraient eux aussi consommer beaucoup de chou et le boire en décoction : c’est un remède souverain contre la cyrrhose du foie et le diabète.

Mode d’utilisation :
Le manger cru, en salade ou le cuire à l’étouffée avec un peu d’huile d’olive.

Le jus de chou frais est un excellent vermifuge.
Les feuilles de chou écrasées puis réchauffées au fer à repasser ou au micro-ondes, appliquées en cataplasme contre les abcès, les rhumatismes, les douleurs, apportent bon effet. Bander et laisser une nuit entière. (Le jour, renouveler si possible toutes les 2 heures).



CITRON :



L'écorce du fruit, surtout sa partie jaune, fortifie le cœur, l'estomac, le cerveau ; la partie blanche convient aux calculs.

La graine sert de remède contre les venins ; étant bue, elle provoque les règles.

Le suc de citron est cordial, rafraîchissant, propre pour calmer les ardeurs du sang, pour précipiter la bile, pour désaltérer, résister au venin, évacuer tous les mauvais flegmes et mucosités de la gorge et de l'organisme.

Excellent antiscorbutique. Les scorbutiques se guérissent à force de manger du citron.

Corrige la mauvaise haleine.
Anti-rhumatismal, il tonifie le foie, il neutralise l'acidité de l'estomac, il fluidifie et purifie le sang.
Il est bon pour l'hypertension, c'est un antiseptique puissant.

En cure de 21 jours, boire le jus d'un citron pur par jour à jeun, en augmentant d'un citron chaque jour (1,2,3,....,10) jusqu'au dixième jour ou l'on refait la procédure inverse (10,9,8,...,1,1,1)en prolongeant de deux jour à 1 citron.



PERSIL :



Le persil est connu comme le meilleur traitement pour nettoyer les reins.

Prendre une poignée de  persil  , laver puis couper en petits morceaux et les mettre dans une casserole , ajoutez de l'eau  (1 litre) et faire bouillir pendant dix minutes, laisser refroidir, verser dans  une bouteille propre et réfrigérer. Buvez un verre tous les jours et voyez comment le sel  et les toxines vont s'éliminer en urinant.

Propriétés et nutriments dans le persil :

C' est un puissant antioxydant, pour le rajeunissement de la peau.

Il contient du phosphore, du fer et du  soufre.

Riche en chlorophylle, il combat la mauvaise haleine,  aide à purifier le  corps  les toxines et l'excès de graisse.

Riche en vitamine C, il lutte contre le cancer, les problèmes cardiaques, les cataractes, les infections, et contribue à renforcer le  système immunitaire du corps.

Parce qu'il est riche en calcium, il est bien  adapté  pour prévenir l'ostéoporose au cours  de la ménopause.

Il est diurétique, aide à éliminer les fluides naturellement.  Il est utilisé pour traiter la haute pression artérielle.

Haute teneur en vitamines et minéraux, il est idéal  pour le combattre et  prévenir l'anémie, l'anorexie, la faiblesse générale,  la fatigue physique et mentale.

Idéal pour renforcer les cheveux et les ongles.

Lutte contre les problèmes de peau.

Efficace contre les ulcères.

Le persil contient un extrait huileux liquide appelé  'apiol' qui est  utilisé contre la fièvre intermittente et les  névralgies.
 


POIREAU :



La tige verte du poireau réchauffée et appliquée sur un doigt atteint de panaris, est bénéfique à sa guérison.



TOMATE : 



Le jus en décoction, régénère le visage, élimine les points noirs, efface les taches sur la peau.

Les feuilles froissées et frottées sur les piqûres d’insectes soulagent.

Les feuilles pilées arrosées d’eau, misent en compresse sur le front et les tempes, calment céphalées et vertiges.

La pulpe fraîche appliquée sur les brûlures profondes calme la douleur. (L’alcaline préserve des infections).

L’huile de cuisson des tomates est utilisé contre les brûlures et dermatoses dont la gale.

Les feuilles fraîches, hachées finement, chauffées à feu doux dans du saindoux , mélangées et laissées refroidies pour être refondu et conserver dans un pot en verre, sont utilisées contre l’eczéma.



CURCUMA :



Cette épices aux vertus incroyables est bien connue des adèptes de la cuisine Indienne, elle est antioxydante, anti-inflammatoire, digestive, et bien plus encore ...




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Source : http://nananews.fr/sante/nutrition-et-sante/2671-les-vertus-de-lail
Les vertus de l'ail.
27 Février 2013
par Fr. Cadet

L'essentiel de ses atouts tient dans ses substances souffrées, l'alliine et ses dérivés, qui délivrent à la fois son parfum et ses nombreuses propriétés médicinales... (bactéricide, antiseptique, vermifuge, expectorant, hypotenseur, fluidifiant, anti-cholestérol…).

Indispensables pour relever les saveurs, l’ail un ingrédient de caractère qui apportent force et piquant aux préparations dans lesquelles ils figurent. Connus et utilisés comme remèdes depuis l’Antiquité, ils émoustillent nos papilles… tout en délivrant leurs multiples bienfaits. à la fois condiment et légume, l’ail est incontournable dans la cuisine méditerranéenne.

L'ail appartient, tout comme l'oignon mais aussi le lys ou la tulipe, à la famille des liliacées. Du genre Allium, il a en commun avec ses cousins l’oignon, le poireau, la ciboule et la ciboulette, des composés soufrés à l’odeur caractéristique, appréciée par certains, redoutée par d’autres.

Cette herbacée vivace à bulbe possède une inflorescence typique en ombelle, regroupant de petites fleurs de couleur blanche à rosée. Son fruit est une capsule noire et son bulbe souterrain, arrondi et renflé, est constitué d’une dizaine de gousses ovoïdes recouvertes d'une fine pellicule blanche ou rosée que l’on appelle “caïeux”. Le bulbe, encore dénommé "tête d'ail” est la partie comestible de la plante. Ce sont les bourgeons que l’on met en terre pour avoir de nouveaux aulx. Chacune de ces gousses fournira une nouvelle plante à la base de laquelle se développera un nouveau bulbe.

Récolte

L'ail peut se cultiver un peu partout dans les potagers où il protège les autres cultures (fèves et petits pois exceptés). Cependant, il préfère les terres légères, sablonneuses, bien irriguées, de type argilo-calcaire que l’on trouve principalement dans le Midi (Tarn, Gers, Provence…). Il est récolté à maturité en juin-juillet, quand le tiers supérieur de la plante est sec et que la tige commence à se coucher au sol. L’ail nouveau est ramassé vers le mois de mai, encore vert, mais il se conserve moins bien. L'arrachage se fait manuellement avec une fourchette ou un déplantoir. Les gros producteurs se servent d'une arracheuse automatique. Les aulx sont ensuite séchés au soleil pour éviter le développement des moisissures et attachés par bouquets. Puis, ils sont stockés dans un endroit bien ventilé, à l’abri du froid et de l'humidité, et tressés ou ordonnés en grappe (ail rose de Lautrec) en vue de la conservation.

Les variétés

Autrefois distinguées par la couleur des gousses, les variétés d'ail cultivées en France se classent aujourd'hui en fonction de leur période de plantation. Les bulbes dodus de "l'ail d'automne" sont récoltés en juin-juillet et commercialisés jusqu'en décembre, tandis que "l'ail d'hiver", aux petites têtes constituées de plusieurs gousses, se vend d'août à avril. Les variétés actuelles (Messidrôme, Thermidrôme Fructidor, Germidour…) dérivent de variétés anciennes telles que les aulx "Blanc de la Drôme" ou "Violet de Cadours".

 
Blanc, rose ou violet

- L'ail blanc, le plus courant, est produit dans la région de "Lomagne" (Tarn-et-Garonne, Gers). Il est disponible de mai (ail vert) à décembre.

- L'ail rose est cultivé dans le Tarn (Lautrec), le Var et l’Auvergne. Plus tardif, il se conserve très bien. On le trouve de la mi-juillet au mois de mars.

- L'ail violet, à la saveur plus marquée, est cultivé principalement dans la région de Cadours (Haute-Garonne).

Petite histoire

Plante sacrée chez les Égyptiens, les Hébreux en exil le diffusent dans l’Empire Grec et Romain ou il constitue le plat de base des soldats partant au combat ou des moissonneurs allant aux champs. Le ragoût à l’ail ou “alliatum” que l’on consommait au temps de Virgile, s’est transformé en Gaule puis dans la France médiévale en aillade ou aillée. Au fil des siècles, l’ail donna naissance à toutes sortes de recettes revigorantes… et de croyances. Il gagna l’Amérique, transporté par les marins qui en gardaient une tête sur eux afin de se protéger des épidémies et d’attirer la chance. Au Moyen âge, l’infusion d’ail était l’un des rares moyens de se prémunir contre les épidémies de peste. Médecins et moines se protégeaient des malades en portant un masque avec un long nez de cuir badigeonné d’un mélange à base d’ail. Durant cette période obscure, l’ail faisait aussi office de talisman contre les méchants de tous poils (démons, vampires, jeteurs de mauvais sorts…). Il avait également la réputation de réchauffer les ardeurs. Henri IV qui fut baptisé à l’ail comme le voulait la coutume gasconne, en mangeait tous les jours pour se maintenir au mieux de sa forme. Le matin des noces, on servait une soupe à l’ail aux jeunes mariés pour stimuler leur désir et assurer la fertilité du couple.


Les innombrables propriétés de l'ail

Jusqu’à l’arrivée des médicaments, l’ail faisait partie de la pharmacopée officielle et servait à traiter toutes sortes de maux aussi bien en usage interne qu’externe. Depuis quelques années, les scientifiques se sont penchés sur les principes actifs de l’ail. Certains semblent particulièrement prometteurs surtout en ce qui concerne la prévention cardio-vasculaire, la lutte anti-microbienne et anti-cancer.

Dans l'Antiquité, l’ail était baptisé "le thériaque des pauvres". Les Égyptiens l’utilisaient contre les problèmes cardiaques, Dioscorite le conseillait contre l'asthme. Aujourd'hui, les scientifiques s’intéressent à son action anti-cholestérol, hypotensive et anti-tumorale. On ne sait pas très bien comment les Anciens ont découvert les propriétés de l’ail, toujours est-il que nombre d’indications décrites par les médecins d’autrefois se sont avérées exactes, analyses scientifiques et tests cliniques à l’appui. L’ail était utilisé principalement pour son action antiseptique, vermifuge… et aphrodisiaque. Il servait à traiter les affections respiratoires et cardiaques. En usage externe, il était appliqué en friction contre les douleurs rhumatismales et les piqûres d'insectes, en emplâtre sur les cors, durillons ou verrues, en solution alcoolisée comme antiseptique sur les plaies et ulcères.

L’alliine : un principe actif puissant

Les substances soufrées de l’ail, responsables de son odeur et de sa saveur typées, sont l’alliine ou “sulfoxyde d'allylcystéine” et ses dérivés. Présente dans le bulbe d'ail intact, l'alliine est dépourvue d'odeur. Mais dès qu'on coupe ou écrase une gousse, une odeur puissante apparaît. Les cellules végétales libèrent alors une enzyme spécifique, l'alliinase qui, au contact de l'alliine, se décompose en acide pyruvique et en allicine (substance odorante). Lors du chauffage, l'allicine donne naissance à son tour à de nouveaux composés soufrés dont le mélange est appelé vulgairement “essence d'ail”. L’une de ces substances, nouvellement décrite, possède des propriétés physiologiques intéressantes étudiées actuellement en cancérologie. Il s’agit de l’ajoène.


L’ail et la santé

Diurétique

Cette propriété de l’ail est traditionnellement admise et semble porter surtout sur l’élimination de l’eau (et non de l’urée ou du sodium). Elle est due au rapport potassium/sodium élevé ainsi qu’à la présence des fructosanes, substances dotées de fortes propriétés diurétiques.

Anti-bactérienne

Reconnue de longue date (et démontrée expérimentalement par Pasteur dès 1 858), cette action vise notamment les bactéries gram + ainsi que les salmonelles et Escherichia coli. L’action anti-microbienne de l’ail est due à l’allicine et à ses dérivés. Elle permet de mieux “digérer” certains aliments douteux.

Anti-allergique

Selon de récentes études japonaises, l’ail possède un effet anti-allergique particulièrement puissant : des extraits d’ail diminuent de plus de 90 % la réponse cellulaire après exposition à un allergène.

Vermifuge

Cette propriété bien connue de l’ail permet d’éliminer efficacement les petits vers intestinaux. L’essence d’ail a un pouvoir désinfectant des intestins.

Stimulant

L'ail n’est pas aphrodisiaque toutefois, il stimule les fonctions de reproduction en favorisant la formation de spermatozoïdes et aide à l’érection en renforçant les vaisseaux capillaires.

Anti-vieillissement cellulaire

- L’extrait d’ail agit comme un anti-oxydant (au même titre que la vitamine E) en protégeant les cellules contre les radicaux libres. La consommation régulière d’ail (ou d’extrait d’ail) permet également de renforcer les défenses immunitaires de l’organisme.

Un puissant antiseptique

La vertu de l’ail la plus souvent citée est, à juste titre selon les chercheurs, son action antiseptique. Celle-ci était déjà mise en pratique il y a plusieurs siècles dans les monastères pour soigner les blessures ou durant la grande guerre pour lutter contre la gangrène et la septicémie. En 1916, le gouvernement britannique achetait de l'ail pour les hôpitaux, à cet effet. Les propriétés antiseptiques de l'ail sont reconnues scientifiquement.

En effet, l'allicine permet d’inhiber les enzymes présentes chez certains champignons, parasites, bactéries, bacilles, streptocoques donnant à l'ail ses qualités anti-microbiennes et bactéricides.

Toutefois ces gènes pathogènes sont inhibés mais non détruits. Des chercheurs israéliens ont réussi à synthétiser de l'allicine semi-synthétique en vue de fabriquer des substances ayant une forte action antiseptique… !


Des atouts pour le cœur

On s’intéresse plus précisément aux vertus de l’ail dans la prévention des maladies cardio-vasculaires depuis que des chercheurs français, Loeper et Debray, ont découvert en 1944 le principe actif de l'alliine. Si manger de l’ail a un effet bénéfique sur la santé cardio-vasculaire, les principes actifs du bulbe intéressent les scientifiques à la recherche de nouveaux médicaments.

- Action hypotensive : l’ail renferme, en faibles quantités, une substance hypotensive, la prostaglandine PGA 1, qui permet d’abaisser la pression sanguine.

- Action anti-cholestérol : l’ail contient de l'ajoène qui, comme l'aspirine, améliore la fluidité du sang et évite la formation de caillots. Il permet d’abaisser le taux du cholestérol sanguin. Selon des études récentes, la consommation d’une gousse d’ail cru par jour (3 g) permettrait d’obtenir un abaissement de 20 % du taux de “mauvais cholestérol” (LDL).

- Action anti-agrégation plaquettaire : la présence dans l’ail de certains composés soufrés (trisulfure de méthyle, trisulfure d’allyle, ajoène E) permet d’inhiber la prolifération cellulaire à l’origine des premières lésions d’athérosclérose. L’ail pourrait également diminuer la synthèse des triglycérides.

    Toutes ces actions conjuguées de l’ail permettent de prévenir ou freiner les pathologies cardio-vasculaires.


Du côté de la recherche

Des chercheurs de l'Université de Cordoue travaillent sur la modification des caractéristiques génétiques de certaines plantes à des fins thérapeutiques. Ils se penchent actuellement sur l'ail pouvant constituer un élément important de prévention contre les maladies cardiovasculaires ou le cancer. Le projet "Ail et Santé", inclus dans un programme financé par l'Union européenne regroupant 6 pays, a pour objectifs de comprendre et d'augmenter les mécanismes de production des composants actifs de l'ail et d'expliciter concrètement le rôle de l'ail dans la prévention de maladies chroniques comme l'artériosclérose ou le cancer. Ce serait le métabolisme du soufre dans l'ail qui serait à l'origine de ses vertus. Les nouvelles techniques génétiques vont permettre une étude plus poussée s’appuyant sur le développement de variétés d'ail génétiquement modifiées.


Remèdes d’autrefois

Pharmacopée

On trouve des préparations à base d’ail dans les officines et les magasins spécialisés (produits bio ou diététiques).

- La poudre d’ail (Alium sativum) sous forme de gélules enrobées aide à lutter contre les troubles de la circulation, l’hypertension et le cholestérol. Elle prévient l’haleine désagréable et favorise l’action de l’alliine en évitant sa dégradation par les sucs digestifs.

- L’huile essentielle d’ail est utilisée comme antiseptique intestinal.

- L’alcoolature d’ail se prend en gouttes avant les repas pour lutter contre l’hypertension.

Préparations “maison”

- Décoction : faire bouillir une tête d’ail dans 1 litre d’eau (parasitose, diarrhée) ou de lait (toux) pendant 15 minutes.

- Cataplasme : presser quelques gousses d’ail, étaler cette pommade sur une gaze stérile et l’appliquer sur la partie à traiter pendant 10 minutes (plaies infectées, piqûres d’insectes…).
 

L’action de l’ail sur la santé

Infections

En 1999, on dénombrait environ 250 études scientifiques portant sur les propriétés antibactériennes et antifongiques de l'ail.20 Vingt-sept de ces études étaient des essais cliniques portant sur des humains souffrant par exemple de gastroentérite, de dyspepsie et d'autres infections du tube digestif, de pneumonie, de gingivite, etc. De plus, 23 études, in vitro et sur des animaux, ont porté sur l'activité antivirale de l'ail, dont 7 menées sur des sujets humains, notamment contre les virus du rhume et de la grippe20,49.

Des essais cliniques récents tendent à confirmer les propriétés antifongiques de l'ail en application topique contre le pied d'athlète21,22,43. Au chapitre du Candida albicans, il n'y a pour l'instant que des études in vitro47,48.

On a longtemps cru que l'action antiseptique de l'ail ne pouvait s'exercer que par contact direct avec la source d'infection et plusieurs mettaient en doute l'usage traditionnel voulant que des substances actives du bulbe puissent avoir une action systémique sur des infections internes comme le rhume et la grippe.

Cependant, les résultats d'un essai clinique à double insu contre placebo mené en 2001 auprès de 142 sujets durant une période de 12 semaines (entre novembre et février) démontrent que les sujets qui prenaient quotidiennement une capsule d'ail riche en alliine ont été moins infectés par le virus du rhume que ceux du groupe placebo et que, lorsqu'ils étaient infectés, leurs symptômes se résorbaient plus rapidement.23


Prévention du cancer

Au cours des années 1990, plusieurs études épidémiologiques menées dans au moins six pays différents ont attiré l'attention sur le fait que la consommation d'alliacées (ail, oignon, poireau, etc.), et particulièrement la consommation d'ail, était inversement associée à l'incidence du cancer gastrique ou intestinal (cancer rectal inclus), tout comme la consommation d'autres légumes comme les crucifères (chou, brocoli, etc.) 24-29.

Bien que de telles études ne permettent pas de démontrer hors de tout doute que l'ail peut prévenir ce type de cancer, elles incitent tout de même les chercheurs à poursuivre les recherches afin de comprendre les principes nutritionnels et pharmacologiques sur lesquels reposent ses effets apparemment préventifs.31,32 On pense notamment qu'il pourrait contribuer à combattre les infections à l'Helicobacter pylori, cette bactérie qui cause des ulcères gastriques et qu'on a identifiée comme étant un facteur de risque pour le cancer de l'estomac . Deux petites études cliniques récentes ont donné des résultats négatifs, mais selon un chercheur tchèque, elles ne permettent pas de conclure à l'inefficacité de l'ail.

Par ailleurs, les résultats d'études récentes permettent de supposer que l'ail pourrait également aider à prévenir le cancer de la prostate (étude épidémiologique) ainsi que la leucémie (étude in vitro)
 

Contre le diabète

En 1999, 25 études sur des animaux et 3 essais sur des humains montraient que l'ail avait un léger effet hypoglycémiant. La question de savoir si cet effet est suffisamment prononcé pour inclure l'ail dans un protocole de traitement des diabétiques reste ouverte et fait l'objet de débats au sein de la communauté médicale.

 
Contre l’hypertension

- Une communication sur les vertus thérapeutiques de l’ail a été faite à la Société de Biologie par les docteurs Coeper, Chailly-Bert et Debray. Il résulte des expériences auxquelles ils se sont livrés que l’action de ce végétal serait efficace contre l’hypertension artérielle, soit par injectant dans les veines une macération artérielle, soit par ingestion par voie buccale d’une trentaine de gouttes par jour d’un liquide obtenu en faisant macérer des bulbes d’ail pendant trois semaines dans quatre fois leur poids d’alcool à 90°c. On observait une notable diminution de la tension artérielle après quelques jours de ce traitement »

 
Contre l’aérophagie

on peut utiliser les propriétés carminatives de l’ail, en particulier dans les cas peu fréquents, mais cependant possibles, où l’on a affaire à un hépatobiliaire hypertendu : c’est en effet une des propriétés attribuées à l’ail par le professeur Loeper que d’abaisser la pression artérielle tout en augmentant l’amplitude de la contraction cardiaque. Dans ces cas là, l’infusion d’ail doit être prise, soit avant les repas, soit trois quarts d’heure après
 

Contre le mal d’oreille

Si vous avez mal dans l’oreille et pour prévenir une otite, frottez l’ail le pourtour de l’oreille ou introduisez dedans un morceau d’ail, mais c’est assez dangereux. Il vaut mieux hacher une gousse, étaler cette pâte sur de la gaze que l’on enroule autour d’un bâtonnet (ou coton tige) en prenant soin de le laisser dépasser afin de le retirer facilement.


Contre l’anémie

Contre la fatigue, l’anémie, la lassitude, la dépression, on se fera une liqueur d’ail Les gousses sont pelées et hachées menu, puis mises dans un bocal fermant hermétiquement, mêlées à leur double volume d’alcool. On expose quinze jours au soleil de la fenêtre.

On filtre et l’on conserve dans une bouteille bien fermée. On consomme cette liqueur goutte à goutte, chaque jour avant de déjeuner, dans une tasse d’eau chaude, en augmentant progressivement la dose, de 1 à 25 gouttes pour ensuite la diminuer d’autant. C’est long mais efficace.
 

Contre les cors et les durillons

Coupez une petite rouelle dans une gousse d’ail et appliquez- la en la maintenant avec un pansement, changez la rondelle matin et soir, et attendez que la callosité tombe d’elle même, ce qui ne manque jamais d’arriver. Mieux : épluchez une grosse gousse, faites la cuire au four, réduisez - la en bouillie et appliquez-la toute chaude.
 

L’ail et les pouvoirs narcotiques

On ne saurait passer sous silence un des effets (est-ce une vertu?) les plus remarquables de l’ail : son pouvoir narcotique. Après un bon aïoli, on se sent invinciblement envahi d’une douce torpeur et rien ne vaut alors une petite sieste au frais. Les rêves qu’elle produit sont alors dorés d’un jaune lumineux. Et l’haleine odorante chasse les mouches qui jamais ne viennent importuner le dormeur.
 

L'ail réduit l'accumulation des plaques de matières grasses dans les artères

De nombreuses études ont déjà démontré que l'ail a la capacité de réduire le taux de cholestérol sanguin. Cette fois-ci des chercheurs ont montré que l'ingestion quotidienne de 900 mg de poudre d'ail permettait de prévenir et même de réduire l'accumulation de plaques de matières grasses dans les artères.

L'étude effectuée auprès de 280 adultes allemands, durant quatre ans, a montré que ceux qui ont consommé le supplément d'ail avaient 18% moins de plaque dans leurs artères que le groupe qui prenait un placebo. La plaque grasse est constituée de plusieurs substances, dont du cholestérol. Si la plaque s'accumule dans les artères, le risque de problème cardiaque augmente.

L'étude, publiée dans la revue médicale Atherosclerosis, a donné des résultats différents pour les hommes et les femmes. Les hommes qui prenaient le supplément d'ail ont montré une augmentation de 1,1 % du volume de plaque grasse durant la durée de l'étude, comparativement à une augmentation de 5,5% chez les sujets qui prenaient le placebo. Par contre les femmes qui prenaient le supplément d'ail ont connu une diminution de 4,6% du volume de plaque, alors que celles qui prenaient le placebo ont montré une augmentation de 53 %.

On ignore le mécanisme exact par lequel l'ail influe sur l'accumulation de plaque mais les chercheurs pensent que l'ail diminue l'adhérence ou l'aggrégation des plaquettes sanguines.

L'étude a été financée par la compagnie allemande Lichtwer Pharma, spécialisée dans les produits phytopharmacologiques.
 

L'ail contre le staphylocoque doré

18 décembre 2003 - Un extrait d'ail s'est révélé très efficace dans la lutte contre une des bactéries les plus redoutables connues de l'homme, le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SDRM).

Des chercheurs taïwanais ont infecté des souris à l'aide d'une souche du SDRM prélevé sur des patients humains. Seize heures après l'infection, les souris ont reçu par voie orale différents produits, dont des solutions contenant soit 50 %, soit 100 % d'extrait d'ail. Huit heures plus tard, les souris ont été euthanasiées et étudiées.

En examinant le sang, le foie, les reins et la rate des animaux, les chercheurs ont pu déterminer que les extraits d'ail semblaient avoir combattu efficacement l'infection. Les extraits ont notamment abaissé de façon marquée les signes d'infection dans le sang, en plus de démontrer des propriétés antioxydantes intéressantes.

La nature exacte de l'efficacité de l'ail demeure obscure, mais les chercheurs croient que l'un de ses principaux ingrédients actifs, l'allicine, y est probablement pour quelque chose, puisque son efficacité antimicrobienne a déjà été démontrée par d'autres études1.

Le SDRM se retrouve naturellement sur la peau des gens en santé. Il est toutefois particulièrement dangereux pour ceux dont le système immunitaire est affaibli, et peut notamment se propager rapidement dans un hôpital.

 
L’ail est bon contre tout

Galien va même jusqu’à surnommer cet allium « véritable thériaque des paysans »

(la thériaque étant une sorte de panacée universelle.)

Anti Surdité et anti-otites :

“A la sourdesse de l’oreille battez des aulx et du suint d’oie, ensemble, et mettez dans l’oreille »

Herbier de Houdon, fin du 14 ème Siècle
 

L’ail, un Anti goutte

Avaler une gousse d’ail bien épluchée chaque matin à jeun durant tout le déclin de la lune pour se préserver de la goutte.
 

L’ail pour éclaircit la voix

Le Grec Dioscoride le recommandait aux orateurs, aux acteurs, aux comédiens. Et l’on peut lire dans le Noé de Giono : « Il avait caché cinquante têtes d’ail dans la terre et tous les matins il allait en prendre une pour s’aiguiser la voix »
 

L’ail, un anti-mal de dents

Si vous avez mal aux dents, l’ail calmera la douleur. Il faut placer, dit-on, un petit morceau d’ail dans le creux (sic) de la dent malade.
 

Ail et huile de Poisson :

Contre le cholestérol

30 avril 1998 - Une autre étude vient confirmer les liens importants entre l'alimentation et la santé, et particulièrement l'effet des suppléments d'ail et d'huile   de poisson sur le niveau de cholestérol.

Dans l'étude suivante, 50 hommes modérément atteints d'hypercholestérolémie furent divisés en quatre groupes qui reçurent pendant 12 semaines, à chaque jour, 900 mg d'un placebo d'ail et 12 g d'un placebo d'huile de poisson, 900 mg d'ail et 12 g d'un placebo d'huile de poisson, 900 mg d'un placebo d'ail et 12 g d'huile de poisson, et 900 mg d'ail et 12 g d'huile de poisson.

Dans le groupe placebo, on n'enregistra aucune différence significative dans le niveau total de cholestérol, dans le cholestérol des lipoprotéines à basse densité et dans les triacylglycérols. Par contre les niveaux moyens de cholestérol furent réduits de façon significative dans le groupe prenant de l'ail et de l'huile de poisson (-12,2%) et dans celui prenant de l'ail (-11,5%) mais pas dans celui prenant uniquement de l'huile de poisson. Le niveau moyen de cholestérol des lipoprotéines à basse densité fut réduit par l'ail et l'huile de poisson (-9,5%) et par l'ail (-14,2%) mais augmenta avec l'huile de poisson (+8,5%). La concentration moyenne de triacylglycérol baissa avec l'ail et l'huile de poisson (-34,3%) et avec l'huile de poisson (-37,3%). Le groupe consommant de l'ail (avec ou sans huile de poisson) avait une proportion significativement plus faible de cholestérol total par rapport au cholestérol des lipoprotéines à haute densité, et de cholestérol des lipoprotéines à basse densité par rapport au cholestérol des lipoprotéines à haute densité.

Les chercheurs concluent que la supplémentation à base d'ail permet de réduire de manière significative le cholestérol total et celui des lipoprotéines à basse densité, et que la combinaison ail et huile de poisson permet de réduire l'augmentation du cholestérol des lipoprotéines à basse densité induite par l'huile de poisson.
 

L’ail détruit les bactéries et L'ail détruit la bactérie responsable de la gonorrhée.

Des extraits d'ail se sont révélés efficaces contre la bactérie responsable de la gonorrhée, lors de tests en laboratoire.

La gonorrhée est une des maladies sexuellement transmissibles les plus courantes. Elle est causée par le gonocoque Neisseria gonorrhoea.

Patrick Ruddock, un étudiant à la maîtrise au Département de biologie de l'Université d'Ottawa, a fait des essais avec 24 suppléments pour voir comment l'ail s'attaque au gonocoque en question. Il a tout d'abord constaté que bon nombre des préparations ne contenaient pas la quantité d'ail promise sur l'étiquette.

Des gélules, des capsules d'ail en poudre et des capsules d'huile essayées, ce sont les capsules d'ail en poudre qui se sont révélées être les meilleures.

Quatre extraits ont été préparés puis incubés avec le gonocoque. M. Ruddock dit avoir constaté une activité supérieure à ses attentes, et même supérieure à celle d'autres substances chimiques dérivées de plantes qu'il a étudiées.

Les extraits dont la teneur en aillicine, le composé actif de l'ail, était la plus élevée se sont révélés les plus efficaces contre le gonocoque.

M. Ruddock tentera maintenant de voir comment ces extraits peuvent stimuler ou bloquer l'action des antibiotiques utilisés dans le traitement de la gonorrhée.
 

Nutrition

Si l’ail a des vertus médicinales dues essentiellement à ses composés soufrés, c’est aussi un légume à part entière qui   apporte un "plus" en vitamines et surtout en minéraux et oligoéléments variés, agissant en synergie pour renforcer les atouts préventifs de l'ail sur la santé. Légume-condiment, l'ail fait partie intégrante de la cuisine française. Cru ou cuit, il ne faut pas hésiter à l’incorporer dans les recettes. Ou mieux encore, à le cuisiner en soupe, légume ou autre spécialité où il règne en maître.

-      Avant d’être cuisiné, l’ail doit être acheté et conservé dans de bonnes conditions. Choisissez des têtes à gros caïeux, compactes, sans taches, entières, fermes et dures. Évitez les gousses creuses ou jaunies, signe de vieillissement avancé.

Conservez les bulbes à l’abri du gel et de l’humidité, si possible dans un local aéré. Dans une cuisine surchauffée, ils auront tendance à se dessécher.

L’ail nouveau doit être conservé au réfrigérateur.


Les petits plus

- Beurre d'ail : employé comme condiment dans de nombreux plats de viandes ou poissons, il se prépare en incorporant une gousse d’ail finement hachée dans un peu de beurre mou. On laisse durcir au réfrigérateur avant de servir. On peut y ajouter du persil (beurre d’escargot).

- Suc d’ail : passer une gousse au presse-ail, les fibres irritantes resteront dans l’appareil, ce qui facilitera la digestion. L’incorporer dans une sauce. Bénéfice santé garanti

 - Crème d’ail : envelopper quelques têtes d’ail dans du papier aluminium et les faire cuire 1 heure à four moyen. Extraire la pulpe, la mélanger avec 4 ou 5 cuillerées à soupe d’huile d’olive, saler et conserver au frais. Pour enrichir une purée (flocons, pomme de terre, légumes) ou tartiner sur du pain.

- Croûtons aillés : faire griller une tranche de pain, la frotter avec une gousse d’ail et la couper en petits morceaux. Pour agrémenter une salade verte (frisée, pissenlit) ou de crudités (tomate).

 
Contre-indications

- Aucune connue, sauf peut-être pour les personnes atteintes de porphyrie, une maladie très rare du métabolisme sanguin

On recommande cependant d'éviter de consommer d'importantes quantités d'ail avant et après une intervention chirurgicale en raison de ses effets anticoagulants qui pourraient augmenter les saignements.

 
Effets indésirables

- Mis à part de légers malaises gastro-intestinaux occasionnels à la suite d'une forte consommation d'ail et de possibles réactions de la peau ou des muqueuses résultant de l'application topique d'ail frais, les seuls effets indésirables notables sont les effluves que dégage l'haleine du mangeur d'ail. La consommation régulière d'ail favorise la formation d'enzymes qui aident à minimiser l'odeur. Manger du persil frais aide également à réduire la mauvaise haleine.
 

Interactions

Avec des plantes ou des suppléments:

- Les effets de l'ail pourraient s'ajouter à ceux d'autres plantes ou suppléments qui éclaircissent le sang ou qui ont des effets anticoagulants ou hypoglycémiants.

Avec des médicaments

- Les effets de l'ail pourraient s'ajouter à ceux des médicaments qui éclaircissent le sang ou qui ont des effets anticoagulants ou hypoglycémiants.
 

Sur les tablettes

Les recherches ayant permis de déterminer que l'allicine était l'un des principaux (mais pas le seul) composants auxquels on pouvait attribuer certains des effets thérapeutiques (mais pas tous) des bulbes d'ail et de leurs dérivés, les fabricants offrent de plus en plus des comprimés à base d'extrait d'ail standardisé en allicine.

En fait, ce qui est standardisé dans ces produits, c'est la teneur en alliine puisque le bulbe d'ail ne renferme pas d'allicine, un produit très instable qui se forme lorsque l'ail est broyé ou coupé et qui résulte d'une interaction qui intervient alors entre l'alliine et une enzyme, l'allinase.

Plutôt que de parler d'un extrait standardisé en allicine, on devrait donc dire qu'il s'agit d'un extrait dont le potentiel d'allicine est standardisé. Ainsi, un produit standardisé pour titrer à 1,3 % d'alliine devrait normalement procurer une bonne dose d'allicine, pourvu que le fabricant se soit assuré que l'allinase, naturellement présente dans le bulbe, est bien préservée dans l'extrait de manière à être libérée au moment voulu pour permettre la production d'allicine.

De même, l'emploi de comprimés à enrobage entérosoluble favorise la formation d'allicine dans les intestins plutôt que dans l'estomac où elle risque d'être détruite par les sucs gastriques, ce qui lui permet d'exercer une activité systémique.

Quant aux procédés visant à « désodoriser » un extrait d'ail, ils ne sont que relativement efficaces et l'opération se fait souvent au détriment du potentiel de production d'allicine. Ce sont encore les comprimés entérosolubles qui présentent le plus d'avantages à ce chapitre puisque l'allicine (qui est la cause de l'odeur caractéristique de l'ail) ne se forme que dans les intestins, ce qui minimise (sans les éliminer totalement) les effluves causant la mauvaise haleine.

Les experts estiment généralement qu'un supplément standardisé devrait fournir de 3,6 mg à 5,4 mg d'allicine par dose et qu'il devrait être gastrorésistant (ou à enrobage entérosoluble) tout en se dissolvant complètement avant de quitter les intestins, faute de quoi le meilleur des extraits serait totalement inefficace, ce qui a pu se produire au cours de certains essais cliniques ayant donné des résultats négatifs.

 
L'ail vieilli

Il est fabriqué suivant un processus de fermentation au cours duquel l'alliine est transformée en une série de dérivés parmi lesquels on ne trouve pratiquement pas d'allicine. Il est par conséquent inodore. Il ne serait pas pour autant inefficace si on en croit les quelques essais cliniques dans lesquels on a utilisé ce type d'extrait.

Le dosage doit cependant être plus important que lorsqu'on utilise l'ail frais ou l'ail séché, qu'il soit standardisé ou non.

 
Croquer de l’ail pour vivre centenaire

L'ail aiderait à vivre plus longtemps.

Les vertus de l'ail sont bien documentées, tant du côté de l'usage traditionnel que par les chercheurs du monde médical. Or, après avoir retracé un taux de centenaires anormalement élevé dans le comté de Jinshan, des scientifiques chinois en sont venus à la conclusion toute simple que l'ail aiderait à vivre plus longtemps. Car ce comté est spécialisé dans la culture de l'ail et la plupart de ses habitants en sont de grands amateurs! Un des mets courants - particulièrement apprécié des personnes âgées, dit-on - consiste en du blanc d'oeuf mêlé à de l'ail haché.

Le comté de Jinsham (province de Shandong) compte 35 personnes âgées de plus de 100 ans, ce qui représente un ratio plus de sept fois supérieur à celui des autres régions de Chine. L'une de ces personnes, madame Zhao, a 108 ans : elle ne connaît pas de problème de vision ou d'audition, et n'a pas encore besoin de canne pour se déplacer.

On sait que la médecine traditionnelle chinoise a toujours eu recours à l'ail pour stimuler les fonctions de la Rate et de l'Estomac (des fonctions plus élaborées que ce que, en Occident, l'on attribue à ces deux organes).

Par ailleurs, les recherches contemporaines ont notamment démontré l'effet antibactérien de l'ail, son effet anticoagulant (ce qui réduit le risque d'embolies) ainsi que sa capacité à abaisser la tension artérielle. Selon les chercheurs chinois, ces bienfaits - et les autres qu'on reconnaît à l'ail - feraient que les très grands consommateurs d'ail vivent plus longtemps.


L’ ail pratique

 L’ail du bon jardinier

« L’ail favorise la croissance de la vesce. L’ail et la rose ont une influence bénéfique mutuelle . L’ail, l’oignon et l’échalote aident la croissance du pois et du haricot.

Les paysans européens avaient l’habitude de mettre des gousses d’ail dans leur grain pour le protéger des charançons. Une infusion d’ail, d’oignon ou de ciboulette peut être utilisée pour venir à bout de maladies comme le mildiou sur la pomme de terre et la tomate. On l’utilise aussi contre la moisissure des fruits à noyaux. Pour protéger les fruits de la putréfaction, disposer dans le fruitier des bocaux ouverts contenant des gousses d’ail coupées en deux » (H.Philbrick et R.Gregg, Plantes compagnes, 1973.de Clébert)

Pour garder la blancheur et l’hygiène de vos draps ou de votre linge de corps

Il suffit de mélanger dans la dernière eau de rinçage un paquet de levure chimique, avec deux ou trois gousses d’ail, pour éloigner et tuer les parasites. Cette astuce se révèle être très efficace pour que votre linge garde une blancheur absolue et soit tout à fait désinfecté

Des géraniums qui ne gèlent pas

Couper le bas de bouteilles en plastique et les mettre autour des pieds de géranium. Cela fera une petite serre.

Déposer autour du pied de la plante quelques gousses d’ail coupées; cela éloignera les parasites...et autres limaces. Ce procédé est valable pour toutes vos petites plantes.

L’ail: aussi fort que l’acier

On l’utilise aussi pour renforcer la résistance au feu de certain récipients en terre cuite et pour donner de la trempe à l’acier. Autrefois pour aviver les tranchants des sabres et autres instruments tranchants, on laissait macérer, dans l’eau destinée à la trempe des outils, des « cabilhos d’alhs » ou « gousses d’ail » en quantité suffisante.... D’autres, pour obtenir une bonne trempe, frottaient l’acier rougi au feu avec des gousses d’ail avant de le tremper.


Article par Franck Cadet














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